La cuisante défaite de l’armée sioniste face aux combattants du Hezbollah a poussé celle-ci à s’acharner sur les civils et à tenter de raser à l’aide des bombes de plusieurs tonnes le Sud-Liban et Beyrouth. Le bilan des victimes de l’agression israélienne au Liban a atteint plus de 3000 personnes au cours de 14 mois de conflit tandis qu’au moins 13492 personnes sont blessées, selon le ministère libanais de la Santé qui évoque plus d’un million de personnes forcés à quitter leurs foyers en quelques semaines seulement.
Israël a mené près de 9000 frappes contre le Liban depuis le 8 octobre, tandis que le Hezbollah a lancé environ 1666 attaques au cours de la même période, sur la base des données du Armed Conflict Location & Event Data Project (ACLED). Du 1er septembre au 11 octobre 2024, au moins 2700 attaques militaires israéliennes ont eu lieu sur les territoires libanais, ciblant principalement les régions civiles frontalières du sud mais atteignant également les zones du nord et du centre.
Les images satellite révèlent que plus de 3600 bâtiments au Liban ont été endommagés ou complètement détruits entre le 2 et le 14 octobre 2024, ce qui représente environ 54 % du total des destructions estimées depuis le début de l’agression sioniste. En effet, l’entité israélienne a tenté de dominer comme en 2006 le ciel libanais sans succès puisque à chaque raid sioniste, a riposté des tirs de missiles du Hezbollah. Si la récente agression sioniste a causé plus de dégâts aux structures en deux semaines qu’on n’en a vu au cours d’une année entière d’affrontements avec le Hezbollah, les infrastructures militaires, energétiques, et les usines d’Israël ont aussi grandement pâti, au cours de ces affrontements.
Certes, un quart du territoire libanais a été soumis aux ordres d’évacuation militaires israéliens, et plus de 100 villages du sud du Liban ont reçu des avis d’évacuation. Mais la situation a été bien pire en Israël où près de 2.000.000 colons ont dû quitter les colonies ou passé des jours entiers dans des abris, le long de 64 jours qui ont duré les combats Cela a entraîné le déplacement d’une partie importante des Sionistes, de nombreux logements étant contraints de se déplacer vers le Centre et le Sud des territoires occupés.
Le 23 septembre, les frappes aériennes israéliennes ont fait au moins 558 morts au Liban, dont 50 enfants et 94 femmes, et plus de 1 835 blessés et ce fut la goutte qui a fait déborder la vase. A intervalle de quelques heures, la Resistance libanaise a pris pour cible de plus de 500 missiles et roquettes, Nahariya, Akka, Kiryat Shmone, Haifa et la région de Tel-Aviv ciblant non seulement les sites militaires mais aussi des infrastructures et provoquant la destruction des maisons de colons. L’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le 27 septembre, crime terroriste que l’entité a commis dans l’objectif déclaré de provoquer l’effondrement du Hezbollah en a intensifié la puissance du feu et cette extention du conflit s’est avéré fatal pour le régime qui non seulement est allé d’échec en échec sur le champ de bataille mais aussi s’est exposé aux avalanches des missiles du Hezbollah.
Et face à cette impasse, l’intense campagne aérienne d’Israël au Liban visant principalement à dégrader les capacités et les infrastructures militaires du pays n’a pas fait le poids. Israël ayant cherché à perturber les structures de commandement et de contrôle du Hezbollah et à empêcher de futures attaques, en particulier après une escalade significative suite au conflit à Gaza mais n’y parvenant pas du tout . De plus, Israël a visé à créer un environnement plus sûr pour ses armées en s’efforçant de cibler ‘les bastions du Hezbollah’ et de ‘démanteler son infrastructure opérationnelle au Liban’ mais sans grand succès. Car bien que les frappes aériennes israéliennes sur le Liban aient eu un impact sur la vie quotidienne des civils du pays, elles n’ont pas réussi à affaiblir la force de frappe du Hezbollah. Ces frappes n’ont fait que dévoiler davantage le visage hideux d’un régime génocidaire et haï même en Occident en causant un terrifiant bilan de pertes, avec au moins 558 Libanais tués en une seule journée.
En outre le déplacement a également touché les réfugiés syriens qui avaient auparavant cherché refuge au Liban, les obligeant à fuir à nouveau.
Mais quelle a été la réponse de l’ONU? Aucune réponse digne de ce nom! L’ONU a d’ailleurs été critiquée pour son inefficacité perçue à mettre fin aux hostilités. Ses experts se contentant à appeler à plusieurs reprises à une cessation immédiate des hostilités, et n’allant jamais au-delà de simples condamnations et ne demandant pas plus que des enquêtes sur “d’éventuelles violations’’ du droit international humanitaire. Pour l’opinion internationale, l’ONU aurait dû se mobiliser et au lieu de lancer des appel aux fonds sans lendemains, imposer dss sanctions à la bande criminelle au pouvoir à Tel-Aviv. Mais rien de tout celà même si les soldats de la paix de l’ONU (FINUL) ont été à plusieurs reprises pris pour cible des bombardements usraéliens et qu’un certain nombre d’entre eux ont été gravement blessés L’ONU a exprimé son inquiétude face à la détérioration de la situation sécuritaire, tant pour les civils que pour les soldats de maintien de la paix mais n’a franchi aucun pas concret et contraignant. Malgré les appels internationaux en faveur d’un cessez-le-feu, les efforts diplomatiques ont eu du mal à gagner du terrain, des intérêts géopolitiques de l’axe Israël-Etats Unis-OTAN bloquant tout et compliquant une réponse unifiée. Les États-Unis ont ainsi soutenu ce qu’ils appellent sans ambage “ le droit d’Israël” à se défendre, ce qui n’est autre que la totale impunité don’t l’entité jouit pour commettre librement ses crimes contre l’humanité.
L’obstructionnisme américain a d’ailleurs empêché l’ONU d’intervenir efficacement à l’effet de mettre un terme à l’agression sioniste . Les États-Unis soutiennent souvent Israël, bloquant les résolutions de cessez-le-feu. L’emprise US sur les instruments de droit international limite la capacité de l’ONU à agir de manière décisive sans le consentement de Washington et de ses alliés. Au fait l’ONU dst constamment soumise au chantage américain qui la menace de lui couper les sources de financement, lui lançant des défis logistiques.
En conclusion, les frappes aériennes, seule arme qui reste entre les mains d’une armée israélienne totalement aux abois, ont créé une situation catastrophique pour les civils au Liban, affectant toutes les facettes de leur vie quotidienne, provoquant des souffrances et des déplacements généralisés avec augmentation du bilan des victimes de l’agression israélienne au Liban. Mais ces frappes ont largement desservi son auteur. D’abord parce qu’elles ont exposé Israël aux représailles cinglantes du Hezbollah lequel à réussi à créer une nouvelle équation de forces en ciblant Haïfa et Tel-Aviv e répose aux raids visant Zahiya et Beyrouth. Et ensuite parce que l’entité, après ses innomables crimes à Gaza, s’est une nouvelle fois illustré par son caractère de criminel incorrigible et partant passible des plus violentes punitions