Vous êtes-vous déjà demandé quel est le plus grand danger pour les États-Unis ? Peut-être que certains d’entre vous penseront immédiatement à la Russie, à la Chine, à la Corée du Nord, etc. Pourtant, ce danger ne réside pas dans l’ascension économique de la Chine ou la puissance militaire de la Russie, mais dans la paix mondiale.
L’amour de la guerre : Quand la paix met à nu les mensonges américains
En fait, la paix durable constitue le plus grand danger pour les États-Unis, car Washington a patiemment construit, à travers des décennies de guerres incessantes, une économie de guerre florissante et un commerce des armes sans scrupules. Ainsi, l’emergence d’un monde pacifié signerait la fin de l’empire du dollar, fondé et maintenu par l’instabilité et la destruction. Imaginez ceci : dans un monde pacifique, les États-Unis se retrouveraient soudainement désemparés. Les politiciens américains qui incitent invariablement à la violence et à la guerre se retrouveraient alors à la rue, mendiant des aumônes. Ainsi, l’énorme complexe militaro-industriel, qui fonctionne depuis des décennies sur les braises de la guerre, serait plongé dans l’obsolescence.
Dans un monde en paix, les armées ne sont plus nécessaires. Les machines de guerre, coûteuses et inutiles, ne cplus de preneurs. L’hégémonie militaire américaine, son réseau d’alliances et de bases à travers le monde, deviendrait un anachronisme.
L’arrêt de la machine de guerre américaine : Vers une catastrophe économique ?
À l’échelle mondiale, la fin des conflits signifierait la disparition de le réseau de bases militaires américaines disséminées aux quatre coins du globe, ainsi que des porte-avions, des avions de chasse, des missiles intercontinentaux nucléaires et des armes de destruction massive. En regardant la situation en tant que sociologue, le plus grand danger pour les États-Unis est aussi la fin du conflit militaire permanent ; la question de chômage, principale crise qui ronge les États-Unis, se manifestera de toute sa puissance. Lorsque la machine de guerre américaine se mettrait à l’arrêt pour une raison quelconque, c’est tout un pan de la société américaine qui serait frappé de plein fouet : les employés de la FBI, les contractuels de l’industrie de la défense, les lobbyistes de l’armement et même les stratèges militaires perdraient toute raison d’être, et alors une avalanche catastrophique de troubles sociaux s’ensuivrait, troubles dont les élections présidentielles US en portent la preuve.
La farce du patriotisme : Un prétexte pour la guerre ?
Un budget militaire américain frôlant les mille milliards de dollars ne trouverait plus aucune justification si les États-Unis n’avaient plus d’”ennemis” à abattre. En d’autres termes, les fausses alertes sur des menaces imaginaires en provenance de la Russie ou de la Chine ne sont qu’un écran de fumée pour que l’industrie de la guerre américaine continue de fonctionner et, bien sûr, de tuer. Dans cette situation, un nombre croissant de contribuables américains doivent continuer de financer les crimes d’Israël commis en Palestine et au Liban, ou encore les aventures US en Ukraine et en mer de Chine.
Le refus américain de la paix : Un appel mondial pour en finir avec des guerres
Au lieu de saluer ce chemin vers la paix, l’administration américaine, qu’elle soit démocrate ou républicaine, s’oppose systématiquement à toute initiative qui pourrait y mener. Par exemple, la réconciliation de l’Iran avec l’Arabie Saoudite, parrainée par la Chine, a été immédiatement condamnée par Washington, qui l’a qualifiée de menace pour ses intérêts nationaux. En ce sens, la Maison Blanche est toujours prompt à saboter activement cet accord et à détruire toute possibilité d’entente et de coexistance pacifique entre les nations du Moyen-Orient. Et pourquoi ? car un Moyen Orient “uni” représente le plus grand danger pour les États-Unis : la guerre est, pour les élites américaines, une condition sine qua non de leur survie politico-économique.
Conclusion
Il est frappant de constater qu’il existe encore des aveugles et des idiots, en particulier certains buffons politiques ici en France, pour défendre le régime israélien qui, jour après jour, prouve qu’il ne vit plus que du massacre des civils palestiniens et libanais sans que cela puisse en rien contribuer à le sauver militairement. Pendant ce temps, les États-Unis, cet empire du mal qui cautionne les crimes de guerre israéliens, continue à armer et à financer l’entité , et ce, au mépris du droit internatiobal. La paix est désormais le plus grand danger pour les États-Unis. Sans l’effusion du sang à grande échelle, les États Unis n’auraient plus raison d’être. Reste que cette stratégie de guerres permanentes commence à montrer ses limites, les Américains et leur poulain sioniste se heurtant de plein fouet à la résistance des amis de la paix véritable, ceux-là mêmes qui soutiennent Gaza et le Liban.