Le bilan des enfants victimes à Gaza depuis octobre 2023 : Un génocide en plein jour!

Francoise Riviere
8 Min Read

Le 7 octobre 2024 marque un funeste anniversaire : celui d’une année écoulée depuis qu’Israël a déclenché une campagne de terreur et de nettoyage ethnique contre les civils palestiniens, faisant tomber des milliers d’enfants  et aggraver le bilan annuel des enfants victimes  à Gaza, le tout sous les yeux complices des gouvernements occidentaux. Depuis octobre 2023, le régime israélien a tué en moyenne plus de 45 enfants par jour à Gaza et il a également kidnappé plus de 200 mineurs durant cette même période. En vérité, Gaza continue d’être un sempiternel champ de bataille  d’où les enfants, pris au piège des hordes barbares sionistes ne peuvent  fuir et où ils sont incapables de se protéger.

 

Les chiffres de l’horreur : Une année de massacres systématiques

 

Le bilan annuel des enfants victimes à Gaza est terrifiant. En un an, plus de 42 000 Palestiniens ont été tués, dont plus de 16 800 enfants et 11 500 femmes, soit une épuration éthnique dans le vrai sens du terme. Plus de 10 000 personnes demeureraient ensevelies sous les décombres, victimes de bombardements aériens indiscriminés. À cette hécatombe s’ajoutent 171 nouveau-nés assassinés dès leur premier souffle et 710 bébés de moins d’un an. Et ces chiffres restent évidemment à revoir. Un rapport local dresse également un portrait accablant de la situation médicale à Gaza, héros de la Résistance, un Gaza assiégé comptant 2,5 millions de civils : 986 membres du personnel soignant ont été tués, et 85 secouristes sont morts en tentant de sauver des vies. En l’espace d’une année, 187 abris ont été directement ciblés par l’armée israélienne, tuant les civils qui s’y réfugiaient.

 

Gaza : Un gouffre humanitaire créé par l’agression israélienne

 

Aujourd’hui, plus de 12 000 blessés et malades attendent une évacuation urgente. Le blocus, les bombardements quotidiens, d’infinies coupures d’électricité et les pénuries alimentaires causés par l’entité sioniste  ont provoqué des épidemies affectant de façon chronique quelques 350 000 Palestiniens, tandis que 1,7 million d’autres souffrent de diverses maladies infectieuses. Quant aux 60 000 femmes enceintes, leur grossesse est un parcours de de combattant dans une contrée qui résiste mais qui subit sans cesse des coups assassins. Cependant, ce sont les enfants qui sont les premières victimes de la sauvagerie sioniste qui se déroule à la faveur du silence complice des prétendus porte-étendard des droits de l’homme. Cette année, la Journée mondiale de l’enfance a coïncidé avec la publication du bilan annuel des enfants victimes à Gaza : des milliers d’enfants ont été impitoyablement massacrés, leurs rêves d’innocence anéantis et leurs existences éteintes avant même d’avoir réellement commencé. Et ceux qui sont encore en vie sont, en effet, marqués à vie. La brutalité aveugle du régime israélien a laissé derrière des milliers d’orphelins, dont 3 % ont perdu leurs deux parents.

 

Le témoignage accablant des responsables de l’ONU révèle une situation d’urgence absolue à Gaza, où Ted Chaiban, directeur régional de l’UNICEF pour le Moyen-Orient, dépeint un véritable enfer sur terre. Depuis le début de la guerre israélo-palestinienne, plus de 17 000 enfants ont été tués et 34 000 d’autres se retrouvent gravement blessés. Lors de sa visite à l’hôpital Kamal Adwan, il a été témoin de l’horreur en rencontrant des bébés blessés par des éclats d’obus, et un en particuloer dont la mère n’était que la seule survivante d’une attaque israélienne. De plus, les enfants malades sont abandonnés dans d’atroces souffrances, alors que des centaines d’entre eux, atteints de cancer, risquent de mourir à tout moment.

 

Des enfants oubliés : Gaza et l’indifférence mondiale

 

Parallèlement, le Commissaire général de l’UNRWA, Philip Lazzarini, a récemment décrit la situation à Gaza en ces termes : « un cimetière pour des dizaines de milliers de Palestiniens, parmi lesquels un nombre alarmant d’enfants. » Cette tragédie ne se limite pas à une simple annihilation physique, mais constitue également une atteinte à l’humanité elle-même. Selon M. Lazzarini, la bande densément peuplée est devenue un territoire où chaque jour est marqué par la faim, la maladie et la mort, et où le bilan annuel des enfants victimes à Gaza continue de s’élever. Par ailleurs, depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont entraîné des amputations, des pertes d’yeux et des incapacités permanentes dues à des blessures chez 1 500 enfants à Gaza.

 

Regardons la crise en cours sous un autre angle : les enfants de Gaza sont profondément traumatisés, porteurs de cicatrices psychologiques indélébiles. Plus de 650 000 d’entre eux ont perdu une année d’éducation alors qu’entre 82 et 85 % des établissements scolaires ont été partiellement ou totalement détruits. La question qui se pose est dès lors la suivante: Comment des dirigeants occidentaux osent-ils encore parler de droit international ou de droits de l’homme, alors qu’ils ferment volontairement les yeux sur l’extermination de masse en cours à Gaza?

 

Le rôle ignoble des États-Unis dans cette tragédie

 

Il ne fait aucun doute que ce génocide à Gaza est soutenu activement par les États-Unis et leurs alliés occidentaux. Depuis un an, ces gouvernements investissent des milliards de dollars pour appuyer la machine de guerre israélienne. Ils justifient leur aide en invoquant la sécurité, mais en réalité, ils ne financent rien d’autre que la mort et la destruction, tandis que l’armée israélienne se vante de bombarder des maisons, des écoles et des hôpitaux. Le bilan humain est d’une atrocité insupportable : plus de 42 000 morts, 97 166 blessés et des milliers de disparus toujours sous les ruines. Alors que l’armée israélienne poursuit ses massacres, les Nations Unies et d’autres instances internationales ont échoué, sous la pression politique américaine, à freiner la machine de mort sioniste. En fait, la stratégie israélo-américaine est simple : détruire Gaza, éradiquer toute présence palestinienne, s’approprier de cette terre et ceci, grâce à ce silence de mort qui règne sur le monde dit “ libre”.

 

Conclusion : Soyons la voix des sans voix !

 

Le monde ne peut plus se détourner les yeux d’un génocide perpétré à une si grande échelle, et dans un lieu où des milliers de civils sont entassés et sacrifiés sur l’autel des intérêts géopolitiques de l’Occident, un massacre qui accroit chaque heure le bilan annuel des enfants victimes à Gaza. Le soutien occidental au régime israélien doit cesser. Le monde a une obligation morale d’agir, non pas demain, mais aujourd’hui même, pour sauver ce qui reste des vies dans un territoire où les enfants sont la cible privilegiée d’une entité terroriste qui se targue d’être le porte-flambeau des pires campagnes infanticides de l’Histoire.

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