La France sous l’emprise des groupes de pression juifs : Décryptage d’une puissance secrète

Francoise Riviere
14 Min Read

La France compte une population d’environ 68 millions d’habitants. Parmi cette population, moins d’un million d’individus s’identifient comme juifs, tandis que plus de six millions sont adeptes de la foi musulmane. En effet, la France abrite les plus grandes communautés juive et musulmane en Europe. Néanmoins cette disparité numérique, la population juive exerce une influence disproportionnée au sein de l’appareil administratif par rapport aux membres de la communauté musulmane. Cet apartheid visible a rendu difficile la coexistence de ces deux communautés d’autant plus qu’une grosse partie des juifs français se revendiquent clairement du sionisme. En ce sens, le nettoyage ethnique en cours dans la bande de Gaza a de fortes repércussions en France.

 

La France face aux défis des groupes de pression juifs : Quelle réalité ?

 

Depuis la création au forceps du régime israélien en 1948, les relations de ce dernier avec la France a connu des hauts et des bas mais Paris n’a cessé de se rapprocher progressivement de Tel-Aviv au point de s’aligner sous l’administration Maron sur les politiques génocidaires de cette entité illégitime. Or l’importance stratégique de la France pour le régime israélien s’illustre par l’influence dont jouit celle-ci dans plusieurs pays stratégiques de la région à savoir le Liban et la Syrie qui ont été d’anciennes colonies  françaises dans le monde arabe. iIl en va de même pour les pays africains où la France sert souvent de tremplin au régime israélien. L’ascension des groupes de pression juifs en France a culminé avec des politiciens sionistes, comme Nicolas Sarkozy, accédant à des postes de pouvoir, y compris à la présidence de la République. Aujourd’hui, les activistes sociaux défendant les droits des Palestiniens font souvent face à la répression des autorités françaises lors de manifestations, mettant en évidence un contraste marqué dans le traitement des sentiments pro-Israël et pro-Palestine.

 

Il serait oisif par ailleurs d’oublier la politique que fut celle de la France des années 50 alors dirigée par le général de Gaulle qui s’imposa comme un très dur critique des politiques hégémoniques américaines et israéliennes, et qui plaidait en faveur de l’indépendance française, entre autre dans le dossier palestinien, s’opposant à toute forme de suivisme pro-anglosaxon. Dans cette même lignée, le Général   avait mis en lumière, lors d’un célèbre discours, l’influence omniprésente des groupes de pression sionisye en France, notamment au sein du secteur du renseignement. Les remarques de De Gaulle ont déclenché à l’époque, une tempête de controverses, suscitant des enquêtes sur l’étendue de l’influence sioniste sur la souveraineté politique française. A vrai dire, l’influence des lobbies pro-Israël s’étend au-delà des sphères gouvernementales, marquant profondément le paysage médiatique, économique  français et ce, à travers la mise en place d’institutions dédiées aux disciples du sionisme.

 

Les coulisses du pouvoir : Les rouages des groupes de pression juifs en France

 

En 2024, il ne reste plus rien de l’héritage anti-israélien  de Gaulle et les autorités françaises jugent aujourd’hui incontournable le rôle du lobby juif dans l’exercice du pouvoir dans le pays, comme le montrent les archives historiques françaises lesquelles mettant en lumière la manière dont les dirigeants et les partis politiques cherchent éperdumment le soutien des groupes de pression pro-sionistes dans la quasi totalité des secteurs du pouvoir. Il est bien connu que de nombreux leaders de partis politiques en France sont appelés à effectuer des visites officielles en Israël pendant leur mandat et qu’ils s’y donnent à coeur joie car l’inverse risque de s’avérer bien compromettant pour leur avenir politique. Ceci étant  ces visites et rencontres ne vont jamais sans  susciter des réactions négative d’une importante partie de l’opinion française qui s’oppose à la nature criminelle de l’entité et qui est inquiète de la cohésion sociale dans un pays qui compte des millions de citoyens d’origine arabe et musulmane.

 

L’opinion française est surtout inquiète que sous prétexte de lutter contre l’antisémitisme, les lobbies pro-Israël soient parvenus habilement à naviguer dans les sphères de la politique, de l’économie et des médias en France afin d’y exercer un contrôle absolu et quitte à étouffer toute voix dissidente. Il s’agit d’une emprise vieille de plus sept décennies et qui s’exercice via de puissantes institutions telles que  CRIF, LICRA, UEJF…

 

Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF)

 

Le CRIF est le principal groupe de pression juif en France, dont les racines historiques remontent à la Seconde Guerre mondiale. Initialement créé pour apporter soutien et protection aux communautés juives en France, le CRIF est devenu un centre regroupant plus de 60 associations et organisations juives dans le pays. Les priorités déclarées de l’organisation tournent autour de ce qu’elle qualifie de “lutte contre l’antisémitisme”, de “racisme et l’intolérance”, tout en prônant “la solidarité avec le gouvernement israélien dans le conflit au Moyen-Orient” et qui n’est autre que toute forme d’opposition ou dénonciation des crimes et atrocités commises par l’entité sioniste. Le CRIF est composé d’éléments clés tels que le bureau exécutif, le comité de direction, des commissions spécialisées, l’assemblée générale, ainsi que des comités provinciaux et des régions soit tout un Etat dans l’Etat. L’organisation fonctionne sous la direction d’un président élu pour un mandat de trois ans, avec la possibilité d’une reconduction.

 

Au fil des années, le CRIF est passé d’un organisme axé sur la lutte contre les négationnistes de l’Holocauste, ce qui a facilité l’emprisonnement de nombreux historiens pour avoir simplement enquêté sur cet incident allégué.

 

Lors des cérémonies annuelles organisées par le CRIF, de nombreux représentants du Parlement français, le président et les ministres y assistent. Ces événements transcendent les clivages politiques de gauche et de droite concernant Israël, avec les participants se tenant debout pour chanter “l’hymne national” d’une entité qui occupe depuis 75 ans la Palestine. Et oui ! Ils ne prennent même pas la peine de chanter La Marseillaise, ce qui démontre une totale allégeance à l’entité dont les interêts priment sur ceux de la France.

 

Et justement, au sein de la communauté juive française, de nombreuses critiques émergent à l’égard des positions adoptées par le CRIF, perçues comme servant uniquement les intérêts israéliens. Les divisions au sein de la communauté juive, notamment parmi les Juifs français, persistent et des questions cruciales telles que le sionisme, les atrocités israéliennes dans les territoires occupés et l’antisémitisme divisent. Les déclarations attribuées à Roger Cukierman, l’ancien président du CRIF, sont perçues ainsi comme des tentatives visant à influencer les engagements diplomatiques français, notamment envers le monde musulman.

 

De plus, certaines voix remettent en question le fait que le CRIF soit le représentant de l’ensemble de la communauté juive de France, suggérant que le CRIF parle plutôt pour un segment spécifique de juifs et pas tous. Une autre opinion soutient que les Juifs français devraient être identifiés en tant que Juifs résidant en France et donc soumis aux lois de la République, remettant ainsi en question un concept que le CRIF a inventé à savoir une identité juive française distincte.

 

La Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA)

 

La LICRA, fondée en 1927 par le journaliste juif d’origine ukrainienne Bernard Lecache, fonctionne comme une institution sioniste visant à lutter contre les critiques d’Israël. L’influence de la LICRA s’étend aux efforts de lobbying et à l’exercice de pression sur les médias français pour qu’ils se conforment aux intérêts du régime israélien, illustrant un effort concerté pour orienter le discours public de manière favorable aux causes sionistes.

 

L’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF)

 

Fondée en 1944, l’UEJF pŕrétendait initialement  secourir les jeunes Juifs des camps de concentration allemands. Mettant largement à profit le mythe de l’Holocauste, l’UEJF est devenu un fervent défenseur du régime israélien. Actuellement, il cherche à renforcer l’engagement des étudiants français en influençant l’opinion publique. À travers son programme annuel, l’UEJF organise des voyages gratuits dans les territoires occupés de la Palestine pour des étudiants naïfs, dans le but de les tromper davantage avec une propagande sioniste venimeuse.

 

B’nai B’rith France

 

Créée en 1943, l’officine prétendait protéger les Juifs français, mais ses activités se sont désormais transformées en une promotion agressive des idéologies sionistes, mettant en danger la cohésion sociale en France.

 

La Fédération Sioniste Française (FSF)

 

Depuis 1901, la FSF s’est engagée dans une expansion coloniale effrénée dans les territoires occupés palestiniens. Cette fédération n’est rien de plus qu’un bras de l’Organisation Sioniste Mondiale (OSM), cherchant également à imposer ses vues politiques au détriment de la stabilité nationale française.

 

Keren Kayemeth LeIsrael (KKL)

 

Le KKL, également connu sous le nom de Siona, affilié au Fonds National Juif d’Israël, utilise sa portée financière pour promouvoir l’idéologie sioniste, mettant en péril les équilibres sociopolitiques français. Fondée lors du cinquième Congrès sioniste de Bâle en 1901, cette organisation a été créée dans le but exclusif d’acquérir des terres en Palestine avant l’établissement du régime israélien. Parmi ses membres figuraient de nombreux sionistes, y compris ceux qui étaient résolument laïques mais également profondément dévoués, passionnés et érudits de la littérature rabbinique.

 

L’Organisation Internationale des Femmes Sionistes (WIZO)

 

La WIZO prétend œuvrer pour le bien-être social des femmes sionistes en Israël, mais en réalité, elle propage une vision raciste et discriminatoire, en prônant une division apartheid au sein de la société locale.

 

L’Association France-Israël (AFI)

 

Anciennement connue sous le nom de Comité France des Amis du Sionisme, l’AFI, fondée en 1926 par Justin Godart, a fusionné en 1985 avec l’Alliance franco-israélienne créée en 1948. Elle recrute des dignitaires français potentiellement à travers des incitations financières pour soutenir la cause injuste et antidémocratique d’Israël.

 

Le groupe d’amitié France-Israël

 

C’est une entité politique de premier plan au sein du pouvoir législatif français, qui sert de point de convergence pour favoriser des liens amicaux entre la France et Israël. Composé de 85 représentants et d’environ 50 sénateurs de diverses affiliations politiques, ce groupe figure parmi les plus grandes coalitions d’amitié parlementaire à l’échelle mondiale. Dans le cadre de ses activités, le groupe diffuse régulièrement des rapports de renseignement au Parlement français.

 

Le dernier mot

 

Il est clair que les divers groupes de pression sionistes en France ont exercé une influence considérable sur la politique, les médias et la société française, bien sûr, au détriment des intérêts nationaux et des principes démocratiques. Leur soutien inconditionnel à Israël, malgré les massacres quotidiens et les crimes de guerre perpétrés par ce régime, soulève des questions fondamentales sur leurs loyautés politiques. Cette manipulation des discours publics, la promotion d’une vision partiale et la répression de toute critique légitime contribuent à une atmosphère de division, de méfiance et d’injustice au sein de la société française. Il est temps de promouvoir une politique étrangère indépendante et éthique “française” pour défendre notre souveraineté nationale et les principes démocratiques contre toute forme d’ingérence israélienne.

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