Au seuil du 100 ème jour de la guerre à Gaza, quelques jours après l’attaque « ciblée » et « efficace » du Hezbollah libanais contre la base stratégique « Meron », et quelques jours après l’attaque sans précédent des mouvement de résistance islamique « Nujaba » en Irak contre le port stratégique de « Haïfa », et les frappes opérationnelles et mortelles du Hamas contre les soldats sionistes à Gaza, et l’exploit révolutionnaire des Houthis au détroit de Bab el-Mandeb, Israël a annoncé son retrait du Nord de Gaza !
La raison principale de la situation dans laquelle le régime sioniste est pris aujourd’hui est « l’unité de toutes les factions de l’axe résistance » et cette stratégie est de plus en plus porteuse. Il y a moins d’une semaine, 5 brigades de l’armée sioniste, dont la « brigade Golani », se retireraient de Gaza. Diverses raisons ont été avancées pour ce retrait.
Les sionistes proches du pouvoir ont qualifié ce retrait de « tactique » et ont déclaré que les militaires se retirent pour reprendre leur souffle et revenir ensuite. D’autre part, une autre partie des sionistes a qualifié la raison de ce « retrait tactique », l’impératif de la présence de la brigade Golani au front nord pour combattre le Hezbollah libanais. Cependant, les opposants à Netanyahu évoquent d’autres raisons pour ce retrait.
Ils avancent les « lourdes pertes militaires d’Israël » comme principale raison de ce retrait en ajoutant que de nombreux de ces militaires font partie des forces de réserve et doivent retourner travailler dans le secteur agricole car la situation économique n’est pas du tout bonne et, que selon les derniers rapports, les sionistes ont dépensé plus de 60 milliards de dollars pour en guerre depuis le 7 octobre!
Alors même que les Sionistes étaient occupés à analyser les raisons de ce retrait, de mauvaises nouvelles pleuvaient en provenance de Gaza, indiquant que les combattants palestiniens continuaient de causer de lourdes pertes aux militaires sionistes. Parallèlement, c’est Ansarallah yéménite qui a transformé le détroit de Bab el-Mandeb et la mer Rouge en enfer pour les navires israéliens ou se dirigeant vers la terre occupée de Palestine.
Le rôle du Yémen dans cette guerre est « important » et les performances des Yéménites, « uniques ». Les attaques aux missiles antinavires ou aux drones d’Ansarallah ont fait en sorte que le coût du transport de marchandises via mer Rouge, devenu aussi instable que Gaza, augmente considérablement. Beaucoup de compagnies de navigation ont également annoncé qu’elles étaient prêtes à contourner l’Afrique pour acheminer leurs marchandises, mais qu’elles n’approcheraient pas de la mer Rouge et des environs du port de Hodeidah. La grande compagnie chinoise « COSCO » vient de déclarer qu’elle « arrêterait complètement tous ses transports vers Israël », ralliant la liste des entreprises de shipping alliés d’Israël qui ont déclaré déjà forfait.
Pour l’heure, c’est bien le Yémen qui mène le jeu en mer Rouge, qui impose son embargo à Israël et ceci sans la flotte de guerre américaine puisse inverser la donne. Et Le Hezbollah libanais ? Au cours des presque 100 jours de guerre à Gaza, le Hezbollah a infligé des coups uniques aux Sionistes. Un retour à la dernière allocution de Sayed Hassan Nasrallah reflète cette réalité. Peut-être l’une des frappes les plus cinglante que le Hezbollah a infligées aux Sionistes aura été l’attaque précise, fatalement paralysante contre la base stratégique de « Meron » dans le nord de la Palestine occupée. Cette frappe qui a pris de court les Sionistes par sa complexité et sa précision, et s’est avérée tellement importante et, « extraordinaire » que les analyses à son sujet se poursuivent toujours.
Ajoutons à la somme d’exploits de plus de trois mois de bataille de la Résistance contre le Sionisme, la campagne d’attaques sans précédent de la résistance irakienne contre le port stratégique de Haïfa qui a eu lieu lundi 8 janvier au soir. Pendant que la guerre de Gaza vire au cauchemar pour Israël, la résistance irakienne se trouve au cœur de la bataille pour défendre la cause palestinienne, tout comme le Hezbollah libanais ou encore Ansarallah de Yémen. Selon les derniers rapports publiés, le mouvement des Nujaba d’Irak a annoncé avoir ciblé un objectif important à Haïfa avec un missile de croisière à longue portée qui a réussi à percer la DCA israélienne et provoquer un vaste incendie dans ce port stratégique. Les Nujaba ont également déclaré qu’ils pouvaient viser des cibles encore plus éloignées que Haïfa.
Mais comment expliquer ces victoires ? Revenons à la nouvelle du « retrait des forces israéliennes du nord de Gaza ». Cette grande victoire est le résultat d’une stratégie, celle dite « unité des fronts » qui unit les composantes de l’axe de la résistance dans une forme de synergie et de complémentarité absolue. L’échec de la « Coalition maritime internationale dirigée par les États-Unis » en mer Rouge est également le résultat de cette unité et du courage exceptionnel des combattants de l’axe de la résistance.
À cet égard, les raisons de la défaite des sionistes reposent sur la confiance croissante de la Résistance palestinienne dans les tunnels à Gaza et les efforts complexes de cette dernière dans la construction et la maintenance des tunnels, ce qui a entraîné l’instabilité et des dommages considérables pour les forces israéliennes, retardant ainsi la fin de la guerre et réduisant la certitude de la victoire pour Israël.
Dans l’histoire de la guerre, il n’y a pas eu de précédent où la défense ait duré des mois dans des tunnels aussi étroits. Malgré les dépenses de 60 milliards de dollars, l’armée israélienne n’a pas pu atteindre ses
objectifs de guerre. L’opération terrestre, qui a commencé fin octobre n’a pas pu couvrir les objectifs de la guerre. Même certains hauts responsables du régime sioniste ont qualifié cela de « défaite d’Israël ».
De nombreux experts pensent que les visites successives de Biden dans la région et à Tel Aviv ont également un lien direct avec cette défaite, une défaite reconnue puisque selon des sources bien informées, Blinken, le secrétaire d’État américain, a également envoyé plusieurs messages à l’Iran par le biais de ses voisins dont l’Arabie saoudite lui demandant de demander à ses alliés, le Hezbollah libanais et d’autres, d’arrêter les attaques contre les sionistes et les bases américaines. N’est-ce pas là, l’aveu d’échec le plus clair de l’axe americano sioniste qui au bout de trois mois de guerre, des milliards de dollars dépensés, avec sur les mains le sang de 23.000 gazaouites massacrés a fini par frapper à la porte de l’Iran ?