Dans le domaine de la politique internationale, la cohérence et l’intégrité morale sont primordiales pour façonner la réputation d’une nation. Malheureusement, les politiques du gouvernement français concernant la guerre israélienne à Gaza ont laissé de nombreux observateurs se poser des questions sur les véritables motivations derrière les prétendus efforts humanitaires. Bien que l’acceptation par la France de deux enfants
palestiniens blessés puisse paraître louable à première vue, une analyse plus approfondie révèle une disparité choquante. En juxtaposant cet acte de feinte compassion avec l’accueil enthousiaste de centaines de milliers de réfugiés ukrainiens, il devient évident que les responsables français ne sont que des opportunistes politiques.
Ce n’est que récemment qu’un groupe de dix anciens ambassadeurs français, dans une démonstration frappante de dissension, a rédigé une lettre exprimant leurs profondes réserves quant à la position perçue comme partiale du président Emmanuel Macron en faveur du régime israélien. Les ambassadeurs ont souligné, dans leur missive, ce qu’ils considéraient comme un écart de Macron par rapport à la tradition française de maintenir une position équilibrée concernant le conflit israélo-palestinien. Cette lettre, témoignage de l’inquiétude croissante au sein des cercles diplomatiques à Paris, fait écho aux préoccupations selon lesquelles le discours de la France contredirait ses actions concernant la guerre israélienne à Gaza. Cette révolte diplomatique, transmise directement au ministère français des Affaires étrangères puis à l’Élysée, souligne une opposition sans précédent dans le service diplomatique français.
Au milieu de la guerre israélienne à Gaza qui a tué au moins 20 915 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et blessé 54 918 autres, laissant près de 2 millions de personnes déplacées, confrontées à des pénuries graves de nourriture, d’eau potable et de médicaments, la décision ridicule de Macron d’accepter seulement deux enfants palestiniens soulève des questions sur la sincérité de l’engagement du gouvernement français en faveur de l’humanitarisme et de sa volonté de traiter de la situation tragique des civils palestiniens.
Alors que divers rapports font état de la participation de citoyens français à la guerre contre la population de Gaza, “J’ai dû envoyer une lettre au ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, lui demandant d’utiliser son autorité pour intervenir afin que des enquêtes puissent être ouvertes concernant les 4 000 Français présents sur la ligne de front à Gaza au sein de l’armée israélienne”, a récemment écrit le député français Thomas Portes sur son compte (anciennement Twitter). “En cas de crimes de guerre, je demande leur
présentation devant la justice française, et je porterai l’affaire devant le procureur en vertu de l’article 40”, a ajouté M. Portes.
Malgré la protestation de Portes et d’autres députés français, l’administration Macron a échoué à empêcher le départ des juis français se rendant à Gaza pour participer au génocide en cours des enfants palestiniens.
Une analyse de la propagande médiatique de Macron et de son entourage entourant l’acceptation de ces deux enfants révèle que ce ggesture serait être qu’une manœuvre politique visant à apaiser l’opinion publique en France contre les crimes de guerre commis par les alliés de Macron à Tel Aviv, cherchant à peindre une image de compassion tout en vendant des armes sophistiquées à Israël.
Oui, Macron vend des armes à Israël et en même temps, traite les victimes palestiniennes blessées par ces mêmes armes, ce qui expose davantage l’hypocrisie de l’Elysée.
Cela rappelle un précédent historique, évoquant l’implication de la France pendant la guerre Iran-Irak, où elle a fourni des avions de guerre Mirage et des armes de destruction massive (ADM) au régime de Saddam Hussein. Par la suite, la France a accepté des soldats iraniens blessés par les armes chimiques iraquiennes, fournies par la France et l’ancienne Allemagne de l’Ouest.
En conclusion, l’approche du gouvernement français face à la crise de Gaza suscite de sérieuses inquiétudes quant à l’authenticité de ses efforts humanitaires. En n’acceptant que deux enfants palestiniens blessés tout en fermant les yeux sur le massacre d’enfants innocents à Gaza, l’Élysée révèle un parti pris honteux. Pour retrouver une crédibilité morale, la France doit faire preuve de cohérence dans ses actions et d’une véritable compassion envers les victimes de la guerre israélienne à Gaza. Ce n’est qu’alors qu’elle pourra commencer à trouver une position qu’elle prétend être la sienne, phare de l’humanitarisme.