Tragédie à Damas : Comment les interventions militaires israéliennes en Syrie ont-elles exacerbé la situation au Moyen-Orient?

Francoise Riviere
4 Min Read
A smoke rises and ball of fire over a buildings in Gaza City on October 9, 2023 during an Israeli air strike. (Photo by Sameh Rahmi/NurPhoto via Getty Images)

Noël, un temps de paix et de réconciliation, symbolise l’espoir d’un monde meilleur. Cependant, le Moyen-Orient reste englouti dans les flammes du bellicisme israélien à Gaza, au Liban et en Syrie. En cette journée de la naissance de Jésus Christ, le régime israélien, poussé par un désespoir absolu, a lancé trois roquettes depuis les hauteurs du Golan occupé, visant la résidence du haut commandant iranien, le général Sayed Razi Mousavi, une figure clé dans la lutte contre les terroristes, dans le quartier de Zeinabiyah à Damas. Tragiquement, cette attaque a entraîné la mort du général Mousavi, qui était aussi un confident et compagnon de confiance du feu général Qasem Soleimani, l’ancien chef de la Force Qods du CGRI.

 

Hossein Akbari, ambassadeur de l’Iran en Syrie, a éclairé les événements entourant l’assassinat du général Mousavi. Il a révélé que le général se trouvait à l’ambassade iranienne dans son bureau jusqu’à 14 heures, puis s’est rendu à sa résidence dans le quartier de Zainabiyah. Sa femme, qui est enseignante, n’était pas présente à ce moment-là. Vers 16 h 20, trois missiles ont frappé sa résidence, détruisant le bâtiment et projetant son corps dans la cour. M. Akbari a souligné que le général Mousavi bénéficiait d’un statut diplomatique en Syrie, ce qui fait de cette attaque un crime de guerre selon les conventions internationales de 1961 et 1973.

 

Il apparaît que les interventions militaires israéliennes en Syrie et ses attaques successives découlent de ses défaites à Gaza et des pertes substantielles et massives qu’il a subies.

 

Dans une tentative d’exporter la crise, Tel Aviv a choisi de jouer avec le feu, entraînant Téhéran dans une guerre ouverte. Indéniablement, le régime israélien est actuellement confronté à une crise inextricable, manifestant de profondes divisions au sein de ses dirigeants politiques, militaires et de la société dans son ensemble. Cette situation précaire frappe différentes strates sociales en Israël, en particulier les forces armées, entraînant une fuite des capitaux, une réduction du crédit économique, et même la migration inverse des Juifs de Palestine occupée.

 

À cet égard, les observateurs s’accordent à dire que de telles provocations trouveront sans aucun doute une réponse résolue de Téhéran et de ses alliés au Liban, au Yémen, en Syrie et en Palestine; selon le quotidien hébreu Yedioth Ahronoth, des responsables militaires israéliens ont exprimé leur inquiétude quant à une réponse anticipée depuis le front nord d’Israël, à la frontière sud israélienne. Les experts soutiennent que l’intervention militaire d’Israël en Syrie aggrave davantage les circonstances critiques du régime, l’obligeant à adopter des mesures supplémentaires, bien que vaines, pour protéger la vie de ses hauts officiers militaires.

 

Actuellement, Israël se trouve dans une position défensive peu enviable, s’efforçant de protéger sa propre existence alors que l’Opération Tempête d’Al-Aqsa redessine le paysage politique du Moyen-Orient.

 

Alors que nous réfléchissons à la saison de Noël, il est désolant de constater les interventions militaires israéliennes en Syrie, qui ne font que détériorer la crise humanitaire dans la région. Ce moment appelle à un engagement renouvelé pour contrecarrer le bellicisme israélo-américain. Espérons que les efforts futurs embrasseront un Moyen-Orient où la paix prévaudra et sera débarrassé de l’occupation et du racisme.

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