soldats français impliqués dans des crimes de guerre à Gaza

Francoise Riviere
7 Min Read

Les soldats français impliqués dans des crimes de guerre à Gaza : Qui a tué le diplomate français ?

Dans son agression implacable contre les civils sans défense de Gaza, le régime israélien a ignoré toutes les lois internationales, laissant derrière lui un sillage de dévastation et de désespoir. Cependant, au milieu de cette violation flagrante des droits de l’homme, certains gouvernements occidentaux, tels que la France, continuent de soutenir ce régime raciste.

La France finira-t-elle par prendre position contre le massacre des civils innocents à Gaza, près de 19 000 vies ? Certainement pas.

La France n’a exprimé son inquiétude que lorsqu’elle a appris que l’un de ses ressortissants avait été tué dans des bombardements indiscriminés des forces d’occupation israéliennes contre Gaza. Paris a condamné les bombardements israéliens dans la bande de Gaza, qui ont coûté la vie à un “diplomate dévoué” du ministère français des Affaires étrangères et le Quai d’Orsay a exprimé une “profonde tristesse” après ce décès causé par une attaque israélienne dans la ville de Rafah, au sud de Gaza. Exhortant le régime israélien à enquêter rapidement sur les circonstances entourant cet “incident”, le diplomates qui servait la France depuis 2002, s’était réfugié chez un collègue du consulat général français, accompagné de deux autres collègues et de leurs familles. Mais ce refuge a été frappé par un bombardement israélien, entraînant la perte de dix autres vies. Le diplomate a peri alors que plus tôt, certains membres de sa famille avaient réussi à évacuer Gaza et à revenir en France dans le cadre du plan d’évacuation mis en œuvre par le gouvernement français.

Mais Israël ne tue pas que des diplomates francais car environ 40 journalistes et leurs familles, qui travaillent pour l’AFP, cherchent présentemment une sortie sûre de la bande de Gaza. Qu’a-t-elle fait la France pour les aider à quitter Gaza? Rien si ce n’est ces propos du porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères qui a rendu hommage, aussi hypocritement que d’habitude, aux journalistes ayant perdu la vie en remplissant leurs devoirs professionnels.

Les exactions commises par le régime israélien contre les ressortissants français se poursuit, d’ailleurs sans susciter grand emoi à Paris et ce, sur fond d’un autre fait troublant qui émerge : dans les rangs des soldats israéliens participant à cette agression barbare, se trouvent des soldats français impliqués dans des crimes de guerre à Gaza. Selon le député français Thomas Portes qui demande leur introduction devant la justice et leur punition pour avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, leur nombre s’élève à près de 4 000 soldats. La question qui se pose est alors la suivante:

Des milliers de soldats israéliens, possédant aussi la nationalité francaise et qui participent depuis deux mois à l’agression impitoyable contre la bande de Gaza, sont-ils les mêmes actifs qui ont assassiné le diplomate français ou ce qui revient au même, le soutien de Paris à Israël place-t-il les Francais les uns en face des autres ?

Décidement, le député Thomas Portes à raison d’appeler à ce que des soldats français impliqués dans des crimes de guerre à Gaza soient jugés devant les tribunaux français et de souligner la nécessité pour la France de condamner sans équivoque la participation de soldats ayant une double nationalité française au massacre en cours dans la bande de Gaza.

Thomas Vescovi, professeur d’histoire, affirme de son côté que les autorités françaises ne peuvent pas ignorer la complicité de leurs citoyens avec l’armée israélienne, en particulier des soldats français impliqués dans les crimes de guerre à Gaza. Néanmoins, le ministère français de la Défense invoque une loi de 1959 qui autorise le service militaire pour les personnes possédant la double nationalité.

Récemment, Michel Agier, un anthropologue français renommé, a révélé un complot visant Israël : expulser les habitants de Gaza et les installer définitivement dans le désert du Sinaï, où des campements de tentes seraient établis sans leur droit de retour à Gaza. Agier qualifie cette stratégie sinistre de transformation progressive du Moyen-Orient en le plus grand camp de réfugiés du monde. Pourtant, de nombreux observateurs estiment que le plan malveillant visant à déplacer de force les Palestiniens de leur terre natale et à les installer dans la péninsule du Sinaï échouera finalement. Cette affirmation est soutenue par le journal israélien Ma’ariv, qui reconnaît qu’en dépit du conflit en cours à Gaza depuis plus de 70 jours, il n’y a aucun signe de capitulation du Hamas.

De l’aveu de Reuters, media mainstream par excellence, le Hamas “a transformé Gaza en un champ de bataille redoutable contre l’armée israélienne”, entraînant “une hausse significative des pertes israéliennes”. La chaîne de télévision Al Jazira a aussi rapporté que les Résistants de Qassam ( branche armée du Hamas), faisant preuve d’un courage et d’une ingéniosité remarquables, ont réussi à détruire en moyenne 72 chars ou véhicules blindés israéliens toutes les 72 heures, soit un par heure. Israël se retrouve profondément embourbé dans le bourbier de Gaza. L’échec de l’armée israélienne a pris à la fois les généraux israéliens et les stratèges américains par surprise, mettant en évidence le tournant imprévu des événements.

En conclusion, compte tenu des circonstances actuelles, il est impératif de porter l’attention sur les horribles atrocités perpétrées par le régime israélien et la complicité potentielle du gouvernement français, notamment des soldats français impliqués dans des crimes de guerre à Gaza. Il est essentiel de tenir les responsables pour compte et de travailler activement en vue d’un cessez-le-feu tenable à Gaza.

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