La défaite inévitable : La guerre à Gaza est-elle un écho de l’invasion israélienne contre le Liban en 1982 ?

Francoise Riviere
3 Min Read
GAZA, PALESTINE - 2014/09/01: Local residents visited their houses that were shelled by Israel during the Operation Protective Edge by Israel, in the Shejaia neighbourhood, east of Gaza City. (Photo by Ahmed Hjazy/Pacific Press/LightRocket via Getty Images)

Selon de nombreux observateurs, la guerre actuelle à Gaza rappelle fortement l’attaque d’Israël contre le Liban en 1982, lorsque la tentative d’assassinat de l’ambassadeur israélien à Londres est devenue un prétexte pour Ariel Sharon, ministre de la Guerre israélien à l’époque, d’expulser l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) du Liban.

 

Au cours d’une offensive massive de sept semaines, l’armée israélienne a assiégé la partie occidentale de Beyrouth, où se trouvait le siège de l’OLP, et a coupé l’approvisionnement en nourriture, en eau et en électricité.

 

Pendant un court instant, il semblait que Sharon avait remporté une victoire importante, mais tout s’est effondré. Bashir Jamayel, le nouveau président de l’époque et allié d’Israël, a été assassiné. En représailles, des civils palestiniens ont été massacrés dans les camps de réfugiés de Sabra et Shatila. Le gouvernement israélien a retiré ses forces de Beyrouth. Cela a conduit le gouvernement faible et instable du Liban à être incapable d’empêcher la domination de la Syrie sur ce pays, ainsi que la présence du Hezbollah, établi dans le sud.

 

L’expérience d’Israël au Liban correspond aux leçons douloureuses que les États-Unis et l’Angleterre ont ensuite apprises en Afghanistan, en Irak et en Libye.

 

En réalité, les interventions militaires ne servent pas les objectifs politiques. Les Israéliens n’ont rien dit sur leurs plans si la guerre à Gaza s’arrête. Leur accent est mis sur la destruction du Hamas, mais le gouvernement Netanyahu a besoin d’une stratégie pour stabiliser la situation à Gaza. Après la fin de la guerre, il y aura un grand besoin d’aide humanitaire et de reconstruction. Une organisation intérimaire doit être créée pour maintenir l’ordre et la sécurité. Ce processus est très difficile étant donné que les relations d’Israël avec les Nations Unies sont si mauvaises que l’idée de gérer Gaza par le biais de cette organisation est exclue. Les pays du golfe Persique et les autres régimes arabes sont les seules sources envisageables de fonds et de personnel pour une telle tâche. Mais cela ne se produira que si cela semble peu probable.

 

Au début de la guerre du Liban en 1982, le Premier ministre israélien Menachem Begin avait promis que la guerre apporterait 40 ans de paix, mais le Hezbollah est devenu une menace bien plus puissante pour la sécurité d’Israël que le Hamas. En bref, Israël a ouvert les portes de l’enfer avec son invasion insensée sur Gaza.

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