L’une des caractéristiques importantes de la récente opération du Hamas, Tempête d’Al Aqsa est son caractère hybride. Ces dernières années, les milieux du régime sioniste s’inquiétaient du fait qu’une opération multidimensionnelle et multi-fronts pourrait mettre à genou l’entité israélienne. Cela est visiblement le cas.
Cette opération se manifeste aussi par de vastes cyber-attaques. Parallèlement au déclenchement de l’opération « Tempête d’Al-Aqsa », des cyber-attaques sont menés, ciblant les infrastructures sensibles et vitales du régime sioniste, dont les systèmes d’assainissement de l’eau, les centrales électriques ainsi que des sièges des médias israéliens ou encore des bases et sites militaires d’où l’ampleur de la défaite subie par le régime de Tel-Aviv.
A cela s’ajoutent les frappes balistiques de la Résistance palestinienne, et qui ont une portée exceptionnelle. Aux dires des autorités du Hamas, 5000 roquettes ont été tirées au cours des premières heures de la bataille en direction des territoires occupés, ce qui a paralysé les systèmes de défense aérienne « Dôme de fer » et « la Fronde de Davis », qui ont la capacité maximale d’intercepter 800 cibles simultanément. En d’autres termes, 5000 roquettes de la Résistance palestinienne ont placé le régime sioniste face à une catastrophe sans précédent.
Par ailleurs, la mobilisation des forces terrestres de la Résistance à été sans précédent. Lors des opérations précédentes, quelques membres de la Résistance s’infiltraient par terre dans les bases israéliennes. Mais cette fois, selon les aveux des Israéliens, entre 1 à 2 mille combattants s’engageant dans la bataille terrestre ont pénétré les territoires occupés. Non seulement, ils s’emparent des bases israéliennes mais aussi des villes et des colonies adjacentes de la bande de Gaza. Le point important, c’est que les combattants continuent pendant une demi-heure leur avancée à une profondeur de 30 kilomètres dans les territoires occupés, ce qui marque un exploit de la part d’une guérilla.
En plus, les forces de la Résistance ont réussi à rester longtemps dans les territoires occupés et continuentb5 jours après le début de l’opération à opérer dans les territoires occupés et des affrontements éclatent régulièrement là où le régime sioniste ne s’attendait pas.
A ces trois fronts, il faudrait également ajouter un quatrième, celui du renseignement où l’échec israélien est total. Selon l’expression d’un expert sioniste, cet échec a coïncidé avec le 50e anniversaire de la guerre du Kippour. Force est de constater que les pertes subies par Israël lors du premier jour de Tempête d’al Aqssa sont encore bien plus importantes que celles qu’il a subies lors de la guerre d’octobre 1963, ce qui révèle la grande vulnérabilité du régime sioniste et son incapacité â gagner une bataille hybride et multidimensionnelles majeure.