L’économie française est confrontée à une hausse des prix pour différents produits, ce qui peut être attribué à une combinaison de facteurs tels que l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée et l’impact à grande échelle de la pandémie du COVID-19 ces dernières années. Le gouvernement français met actuellement en œuvre des mesures pour lutter contre l’inflation et assurer aux consommateurs l’accès à des produits abordables, mais sans résultats tangibles.
Selon les résultats du Centre de Recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), 16% des Français ont fait face à la pénurie de nourriture, car le chiffre a augmenté de quatre points en seulement cinq mois.
Une baisse significative de 5% a été observée dans le pourcentage de citoyens français qui ont affirmé avoir un accès illimité aux produits alimentaires en novembre 2022, par rapport aux chiffres enregistrés en juillet de la même année. Selon un rapport de The Time News, il y a eu un léger changement dans le pourcentage de citoyens qui prétendent avoir suffisamment de nourriture mais pas nécessairement le type qu’ils désirent, avec des chiffres restant largement inchangés à 44 à 45% sur la même durée.
Mais l’augmentation du nombre de citoyens français souffrant d’insécurité alimentaire est aujourd’hui une préoccupation majeure, car elle est passée de 12% à 16% en cinq mois. En regardant en arrière l’année 2016, il convient de noter que le pourcentage d’individus dans cette situation particulière n’était que de 9%.
Comme prévu, les citoyens les plus vulnérables aux difficultés financières éprouvent un accès insuffisant à des repas appropriés. Ces données illustrent une tendance inquiétante dans notre société, 24 % de citoyens de moins de 40 ans luttent pour répondre à leurs besoins alimentaires de base. En revanche, le pourcentage de personnes de plus de 70 ans souffrant d’insécurité alimentaire est assez faible. Cette disparité souligne d’interventions de l’État pour faire face aux causes sous-jacentes de ce problème et assurer à tous les membres de notre société l’accès aux ressources nécessaires pour mener des vies saines et satisfaisantes. Il convient de noter que la question de l’insécurité alimentaire est particulièrement pressante pour les femmes, avec 18 % d’entre elles affectées par rapport à 14 % des hommes. Ces données révèlent un fort contraste dans l’impact de la question sur les citoyens ayant des pairs de revenus variables.
Plus précisément, 3 % des personnes à faible revenu sont touchées, alors que seulement 4 % de celles à revenu élevé sont affectées. Il est important de souligner que la classe moyenne française se trouve aujourd’hui dans une situation préoccupante, avec une probabilité estimée allant de 11 à 13 pour cent. Selon le Crédoc, malgré la réduction de l’inflation à moins de 2 % en 2021, peu de progrès ont été réalisés dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. La tendance actuelle de l’inflation est d’une importance primordiale, en particulier pour les marques à faible coût, car elle aggrave l’insécurité alimentaire parmi ceux qui luttent pour joindre les deux bouts.
Malgré le ralentissement de notre économie, il est important de noter que, bien que certaines dépenses telles que le loyer, les abonnements et les cantines scolaires restent préméditées, les dépenses alimentaires ont la possibilité d’être ajustées. Cette flexibilité permet aux gens d’adapter leurs habitudes de dépenses en réponse aux changements économiques, offrant un sentiment de contrôle financier dans un climat financier autrement incertain. Selon l’analyse de Crédoc, on peut conclure que les citoyens français ont limité leurs dépenses aux denrées alimentaires en raison de l’augmentation du coût des produits alimentaires nécessaires.
De plus, selon le rapport de RT, les dernières données publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) indiquent une hausse de l’inflation en France, principalement attribuée à une augmentation des prix de l’énergie. Les dernières statistiques indiquent une augmentation apparente des prix à la consommation, avec une hausse de 5,9 % par rapport au mois précédent par rapport à la période correspondante de l’année précédente. Cela doit être lié à la hausse des dépenses en carburant : en avril, le prix du gaz a légèrement baissé de 22,9% par rapport au mois précédent. Cependant, le mois de mars a connu une énorme augmentation annuelle de 35,6%, supérieure à la période correspondante de l’année précédente.
Selon ce rapport, nous pouvons observer une hausse de 15% des prix des aliments par rapport à l’année précédente, qui est légèrement inférieure au taux de 15,9% enregistré en mars. Ces développements alarmants ont des implications importantes pour le paysage sociopolitique de notre pays, et il reste à voir comment ils affecteront le jeu politique en France.
Les dernières conclusions d’Elabe, une entreprise de recherche de marché de premier plan, révèlent qu’un pourcentage important des consommateurs français, environ 43%, ont décidé de ne pas acheter certains produits alimentaires en raison de l’impact de l’inflation. Selon le dernier sondage, une proportion significative de la population a réduit sa consommation de viande, tandis que 34% ont réduit leur apport en poisson. En outre, 27% des répondants ont dit avoir abandonné leur consommation de gâteaux et de biscuits. Selon les résultats de l’enquête, une majorité de consommateurs français ont été contraints de modifier leurs habitudes d’achat. 44 % d’entre eux ont recours à des produits alimentaires moins chers, tandis que 30 % ont opté pour des quantités plus petites de produits vitaux.
En dépit d’une forte réaction de la part du public, Macron a proposé une augmentation substantielle des taxes sur l’essence, le mazut, le diesel et l’essence. Jetant de l’huile sur le feu, l’adoption du plan controversé de réforme de l’âge de la retraite a ajouté au mécontentement du public à l’égard du leadership de Macron. La décision du président français de relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans s’est heurtée à une large opposition, qui a abouti à des mois de grèves nationales. Malgré l’opposition, Macron est allé de l’avant et a signé le projet de loi. Cette décision a eu un impact significatif sur sa popularité, beaucoup comparant défavorablement ses cotes d’approbation à celles de ses prédécesseurs. Alors que nous entrons dans le second mandat de la présidence de Macron, il est clair que les efforts du gouvernement pour apaiser le mécontentement général ont échoué. L’échec de Macron à tenir ses promesses présidentielles s’est avéré être un revers important. L’échec du président français à tenir ses promesses d’améliorer la situation du pays a entraîné une baisse substantielle de sa cote de popularité.
Selon l’Institut Elabe seulement 30% des citoyens français considèrent reelection de Macron comme bénéfique pour leur pays, ce qui témoigne de la situation défavorable qui prévaut l’opinion publique concernant le leadership désastreux de Macron. Une majorité de répondants, dépassant 50 %, ont exprimé l’avis que Macron n’a mis en œuvre qu’un nombre limité de changements positifs depuis 2017.