La réforme des retraites était un projet d’uniformisation les systèmes de retraite actuels. Ce projet qui a été la promesse de campagne d’Emmanuel Macron a été votée le 29 février 2020 par l’Assemblée Nationale. le gouvernement a travaillé sur la mise en place de cette réforme depuis le début du quinquennat. La réforme des retraites de 2020 était un projet visant à refondre en profondeur le système de retraite français.
Emmanuel Macron, le président de la République, en introduisant cette réforme dans le programme électoral a répété la promesse de ne pas toucher ni à l’âge de départ ni au montant des pensions. Ce projet de réforme a proposé trois transformations principales : l’institution d’un régime de retraite dit « universel » remplaçant les 42 systèmes existants ; la mise en relation directe théorique du montant de la retraite avec les cotisations versées (système à points) ; la mise en place de mesures ayant pour but affiché d’améliorer les retraites des plus défavorisés s’ils font une carrière complète. Les objectifs de la réforme éaitent :simplifier un système complexe, le rendre plus juste, faciliter son adaptation aux changements structurels et maintenir dans le futur un équilibre des entrées et des sorties. Mais la réforme a rencontré une forte opposition de la part des principaux syndicats et des corps professionnels (policiers, personnel navigants, etc.). La contestation portait principalement sur le report de l’âge de départ à la retraite à taux plein (64 ans au lieu de 62 ans), la remise en cause des avantages des fonctionnaires et des adhérents des régimes spéciaux et l’instauration d’un système à points jugé inégalitaire. Le 16 mars 2020, Emmanuel Macron a annoncé la suspension de cette réforme avec la prise de mesures de confinement dans le cadre de la pandémie de Covid-19.
Après , Élisabeth Borne, la première ministre du gouvernement, présente un nouveau projet de réforme des retraites en janvier 2023. Elle prétend que sa réforme est différent de celle de son prédécesseur Édouard Philippe et compte beaucoup d’avantage. Mais le contenu de ce projet dit autre chose: Report de l’âge légal de départ à 64 ans, durée de cotisation, minimum retraite…
l’âge légal de départ à la retraite sera progressivement relevé de 3 mois par année de naissance, pour atteindre 63 ans et 3 mois à la fin du quinquennat en mai 2027, puis 64 ans en 2030.
À partir de 1962, les générations devront obtenir davantage de trimestres pour atteindre le taux plein. Il s’agit d’une accélération de l’allongement de la durée de cotisation, Pour une retraite à taux plein en 2027, il faudra avoir travaillé 43 ans (172 trimestres).
En moyenne, avec la réforme des retraites, les femmes travailleront sept mois supplémentaires, contre cinq mois pour les hommes.
Les gens ne sont pas contents de ce projet et les syndicats dénoncent cette inégalité: ils font beaucoup de grèves pour montrer son agression. Face à l’appel des syndicats à se mobiliser « massivement », différents groupes des gens : SNCF, RATP, écoles, aérien, raffineries… disent oui. En conséquent, pour faire la première grève contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, les gens mécontents descends dans la rue à 19 janvier. Des grèves suivies à l’école, dans l’énergie ou les transports: les syndicats réussissent à fortement mobiliser contre la réforme des retraites c’est à dire une première mobilisation dite réussie pour les syndicats et les partis de gauche. Lors de la première journée de mobilisation, le taux d’enseignants grévistes est de 42,35% dans le primaire et de 34,66% dans le secondaire. Les syndicats annoncent une nouvelle journée d’action, le 31 janvier, pour faire reculer le gouvernement. Avant le 31 janvier en répondant à l’appel du communiste Fabien Roussel, la maire de Paris Anne Hidalgo annonce 26 janvier qu’elle fermerait symboliquement l’hôtel de ville le 31 janvier. Une mesure décidée dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites.
Le 31 janvier arrive. Partout en France, la mobilisation contre la réforme s’intensifie. Alors, “Plus de deux millions” de personnes manifestent dans plus de 200 cortèges, dont environ 400.000 à Paris, affirme la CGT, tandis que le ministère de l’Intérieur comptabilisent 1,12 million de manifestants, dont 80.000 dans la capitale.
Un niveau de mobilisation supérieur à celui du 5 décembre 2019: au démarrage de la contestation contre le précédent projet de réforme des retraites, la police dénombre 806.000 manifestants en France, la CGT 1,5 million. Fortes de ce succès, les huit grandes centrales syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU) se projettent vers une deuxième journée d’action au 31 janvier. Le mouvement est plus important que le 19 janvier, avec au moins 1,272 million de manifestants en France, annonce le ministère de l’intérieur. Plusieurs syndicats dénoncent un mail du ministère de la Fonction publique envoyé sur l’adresse personnelle de “l’ensemble” des agents publics. Ce courier explique le projet du gouvernement. Plus de 7 000 amendements ont été déposés en commission à l’Assemblée nationale. C’est précisément 7 241 amendements qui ont été déposés sur le projet de réforme des retraites. Les quatre groupes de la Nupes (LFI, EELV, socialiste et communiste) ont déposé au total 6 228 amendements.
Le 7 février, les français fâchés contre cette réforme continue encore son effort et organise aussi une troisième journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites partout en France.
Malgré l’ampleur de la mobilisation contre la réforme des retraites, l’exécutif n’entend pas réagir ou modifier son texte avant l’arrivée de celui-ci à l’Assemblée nationale et le ministre de l’Intérieur critique dans “Le Parisien” “le gauchisme bobo” qui défend l’idée d’une société “sans travail”, en opposition au projet de réforme du gouvernement qui porte “les valeurs de l’effort, du mérite et de l’émancipation”, Emmanuel Macron affirme que la réforme des retraites est « indispensable » et Olivier Dussopt affirme que les mesures du texte “sont celles qui permettent de ramener le système à l’équilibre en 2030”. le gouvernement reste aussi inflexible sur l’âge de départ à 64 ans.
Alors que la tension est montée d’un cran supplémentaire entre l’exécutif et les oppositions sur cette réforme phare de ce début de quinquennat, la réforme des retraites 2023 voulue par le président Emmanuel Macron a été adoptée en Conseil des ministres.
Aujourd’hui la popularité d’Emmanuel Macron et d’Élisabeth Borne baisse encore, Selon un sondage Ifop-Fiducial pour Sud radio et Paris Match publié mardi 7 février 2023, la popularité d’Emmanuel Macron et Élisabeth Borne continue de baisser, alors que la bataille de la réforme des retraites existe encore. Selon l’institut de sondage, il s’agit du plus bas niveau de popularité d’Emmanuel Macron depuis février 2020. De son côté, Élisabeth Borne enregistre 64% de mécontents, contre 59% en décembre dernier.
Et encore selon le dernier sondage Ifop pour le JDD, le chef de l’État et sa Première ministre perdent en popularité ce mois-ci, en partie à cause de leur projet de réforme des retraites.65% des Français sont mécontents des actions de leur président de la République, soit 3 points de plus en un mois, révèle le dernier sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.